Plasmas et Interfaces 

L'étude des effets des grands événements de la couronne et du vent solaire sur l'environnement terrestre et plus largement sur les environnements planétaires couvrent l'ensemble des activités du département. La physique des plasmas est l'outil d'analyse premier. Cette activité repose sur une double approche, d'observation et de simulation numérique. L'approche " expérimentale " correspond à une responsabilité dans plusieurs expériences embarquées ou au sol. L'activité d'observation est complétée par un travail d'analyse théorique.

Sur quels sujets travaillons-nous ?

Les fluctuations du champ magnétique sont estimées à analysées à partir des réseaux de magnétomètres au sol. Ces fluctuations sont analysées en termes d'indice d'activité magnétique. Le LATMOS est responsable du service international des indices SIIG, qui calcule et diffuse à une large communauté ces indices. Le SIIG est un des services d'observation de l'OVSQ.

L'électricité atmosphérique dans la haute atmosphère (typiquement entre le sommet de la couverture nuageuse et le bas de l'ionosphère) fait également l'objet d'études qui vont se renforcer avec le micro-satellite TARANIS et l'analyse des décharges électriques observées à ces altitudes. Ces décharges sont associées à la production de champs électriques intenses ainsi qu'à la production de particules chargées de très haute énergie et de rayonnement gamma. En savoir plus. 

Le LATMOS développe également une activité sur l'étude expérimentale du rayonnement kilométrique auroral de la Terre et des planètes géantes magnétisées, comme outil de diagnostic des processus magnétosphériques violents. De façon plus générale, on s'intéresse aux relations entre l'activité magnétosphérique locale et globale, et les émissions naturelles radio-planétaires de Jupiter, de Saturne et de la Terre .

Le dernier volet , concerne la modélisation et les simulations numériques (MSN). Il cible l'étude des frontières de la magnétosphère terrestre, la dynamique de magnétosphère planétaire " avec ionosphère " (Terre, Mars, Venus , Titan) et " sans ionosphère " (Mercure, Europe). L'objectif est de développer des outils permettant d'interpréter les observations de diverses missions spatiales.