Activités de l'équipe liées à la caractérisation physique des surfaces naturelles

Ce thème se situe dans l’étude interdisciplinaire d’un milieu naturel, l’océan ou le sol. La surface de la mer est un lieu d’échange d’énergie, de quantité de mouvement et de matière entre l’atmosphère et l’océan. Ces échanges influent de manière importante sur les premières couches de l’océan et de l’atmosphère (couche mélangée océanique et couche limite atmosphérique), et plus généralement sur le système couplé océan/atmosphère et donc le système climatique. Le sol est situé à l’interface entre l’atmosphère et la pédosphère, et joue à ce titre, un rôle important dans les processus géomorphologiques et hydrogéologiques. L’état de la surface du sol sous-tend les interactions sol-eau telles que l’érosion, la déposition et l’infiltration. En retour, beaucoup de phénomènes interviennent à l’échelle du mètre carré et altèrent la morphologie de la surface.

Etude de l’interface océan/atmosphère (D. Hauser)

La composante surfaces naturelles de SPACE s’intéresse depuis de nombreuses années aux échanges océan/atmosphère à l’interface, avec un focus ces dernières années sur les processus liés aux vagues à la surface de l’océan : génération, évolution, impact sur le système couplé océan/atmosphère.

Kuros

 

 

Le contexte programmatique est celui lié à la mission spatiale franco-chinoise CFOSAT (lancée le 29/10/2018) dont l’un des deux instruments, le radar SWIM, a été proposé par le LATMOS selon un concept de mesure de spectres directionnels des vagues, mis en œuvre depuis de nombreuses années avec des radar aéroportés (radars RESSAC, STORM, KuROS) développés au laboratoire.

 

 

 

 

Etude de l’état de surface d’un sol à petite échelle (E. Vannier, R. Dusséaux)

MottesLes surfaces agricoles sont considérées comme des surfaces complexes dues à la superposition d’une structure de petite échelle quasi aléatoire (l'agencement des mottes) et d'une surface quasi déterministe de plus grande échelle (les sillons). L'équipe s’intéresse au suivi des surfaces agricoles par télédétection et au cycle de l’eau. A cette fin, il est nécessaire de modéliser finement la rugosité de surface du sol et de pouvoir générer des surfaces réalistes, de façon, notamment, à opérer des simulations électromagnétiques.